La Sierra Leone s'est engagée dans des réformes en vue de relancer son économie. Le pays a mis en œuvre un accord de facilité élargie de crédit avec le FMI qui est censé financer son Plan national de développement qui met essentiellement l'accent sur les infrastructures et l'éducation, entre autres.
Le chef d’Etat sierra-léonais, Julius Maada Bio, a lancé, le 20 novembre, la construction d’une nouvelle route à sa frontière avec la Guinée. Cette route longue de 78 km va coûter 94 millions de dollars. Elle reliera la ville de Koidu, en Sierra Leone, à la Guinée voisine. L’objectif est d’ouvrir un « espace commercial », afin de faciliter les échanges commerciaux entre la Sierra Leone et la Guinée.
« Ce projet ouvrira l’espace du marché, aidera l’éducation à se développer et surtout, l’agriculture à se développer et à prospérer », a déclaré le président. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de développement infrastructurel dans laquelle le pays s’est engagé.
La création de cette infrastructure routière qui va durer trois ans verra également la construction d’écoles et de centres communautaires dans les grandes villes, a fait savoir le directeur général de la Sierra Leone Roads Authority, Amara Kanneh.
En septembre 2020, dans le cadre des élections guinéennes, Conakry avait décidé de fermer unilatéralement ses frontières communes avec la Sierra Leone. Ce n’est que plus de quatre mois plus tard qu’elles ont été rouvertes, à la grande satisfaction des populations et des opérateurs économiques des deux pays.
Selon Trading Economics, la Guinée est en tête des principaux partenaires d’importation de la Sierra Leone. En 2018, d’après des données des Nations unies sur le commerce international, les importations du pays en provenance de la Guinée ont atteint plus de 29 millions de dollars.
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