Face aux conséquences du changement climatique telles que les sécheresses plus longues, le Cap-Vert augmente la part du renouvelable dans son mix énergétique. En 2020, les autorités du pays ont déclaré que 37 % de la population est affectée par 3 années consécutives de sécheresse.
Face aux conséquences du changement climatique telles que les sécheresses plus longues, le Cap-Vert augmente la part du renouvelable dans son mix énergétique. En 2020, les autorités du pays ont déclaré que 37 % de la population est affectée par 3 années consécutives de sécheresse.
La Banque mondiale a accordé un prêt de 7 millions $ au Cap-Vert pour augmenter sa capacité de production électrique grâce aux énergies renouvelables. Le financement est constitué de 2 crédits des filiales de la Banque mondiale de 3,5 millions $, chacun. Ces crédits de l’Association internationale de développement et de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement sont destinés au projet d’énergie renouvelable et d’amélioration de la performance des services publics.
« La Banque mondiale est heureuse de soutenir ce projet, car il réduira la vulnérabilité du Cap-Vert à la volatilité des prix des combustibles fossiles importés, et ouvrira la voie à une réduction des prix de l’électricité. Ce qui rendra le pays plus compétitif et augmentera le revenu disponible des ménages dans le contexte actuel de reprise économique post-covid-19 », a déclaré Eneida Fernandes (photo), représentante de la Banque mondiale dans le pays.
Le projet est cofinancé par la Facilité canadienne pour l’énergie propre et le climat forestier qui fournira 7,5 millions $ et la Facilité mondiale pour les infrastructures qui s’est engagée à subventionner à hauteur de 2 millions $. Ces 10 dernières années, le Cap-Vert fait des efforts pour augmenter la part de renouvelable dans son mix énergétique. En plus d’augmenter la capacité de production d’énergie renouvelable de 3,9 MW, notamment grâce à la construction de petites centrales solaires photovoltaïques, le projet prévoit de réduire les pertes du système électrique de 26 % à 18 %.
L’un de ses principaux objectifs reste également de réduire les émissions de gaz à effet de serre, à hauteur de 9000 tCO2 équivalent par an. Il faut rappeler que du 2 au 4 décembre dernier, le Cap-Vert a accueilli la 16e Conférence économique pour l’Afrique. La question du financement des initiatives liées au climat y a été longuement abordée. Par ailleurs, alors que les pays africains sont souvent considérés comme surendettés, les prêts sont les principaux moyens par lesquels ils arrivent à accéder aux fonds nécessaires pour s’adapter aux changements climatiques.
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