Des inondations inattendues ont remis les questions liées au changement climatique au centre de l’actualité ghanéenne. Ces derniers jours, les autorités locales exploitent de nombreuses pistes pour obtenir des financements afin de s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique.
Au Ghana, le secrétariat du Fonds vert pour le climat a approuvé l’octroi d’un financement de 442 000 $ pour renforcer les compétences des organisations de la société civile (OSC) en matière climatique. Cette initiative, proposée par la Fondation Hatof, a pour but d’aider la société civile à accompagner les efforts du pays pour atteindre des niveaux de pollution plus faibles, et une meilleure résilience face aux effets du changement climatique.
« Approuvée le 3 décembre, la proposition renforcera l’expertise technique et institutionnelle des OSC, afin qu’elles puissent élaborer et mettre en œuvre efficacement des projets et des programmes de développement à faible intensité de carbone, et compatibles avec le climat », explique un communiqué publié par la Fondation Hatof.
Ces dernières semaines, les effets du changement climatique ont occupé le devant de la scène au Ghana, notamment à cause de récents cas d’inondations, notamment à Keta. Dans cette ville côtière, les inondations ont fait 3000 sans-abris en une nuit.
Cette proposition est la première demande de financement d’une ONG, notamment pour préparer les efforts gouvernementaux en matière climatique, acceptée par le Fonds vert pour le climat en Afrique.
L’initiative de la Fondation devrait donner des idées à d’autres ONG africaines impliquées dans le secteur de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique.
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