En Afrique du Sud, l’industrie des fruits décidus est la seconde branche la plus importante du secteur horticole. Si dans le sous-secteur, la pomme est le principal leader de l’offre, la poire est aussi en plein développement depuis une décennie.
En Afrique du Sud, la filière poire vient de gagner son accès au marché chinois. L’annonce a été faite le 20 décembre dernier par Hortgro, principal organisme de l’industrie des fruits décidus. Ce feu vert a été obtenu à la suite de la signature d’un protocole d’accord entre le ministère sud-africain de l’Agriculture et l’Administration générale des douanes (GACC).
« Nous sommes ravis d’avoir conclu ce processus entamé il y a plusieurs années. Nous sommes impatients d’envoyer notre première cargaison de poires produites dans les conditions éthiques qui répondent aux normes phytosanitaires en vigueur. Nous considérons la Chine comme un débouché crucial pour la croissance future de notre industrie », s’est réjoui Jacques du Preez, directeur général de la division Trade & Markets de Hotgro.
Avec cette approbation, la poire devient le second fruit décidu sud-africain à entrer sur le marché chinois après la pomme en 2015. Pour la filière, le pays asiatique représente une importante opportunité commerciale dans la mesure où il représente le premier consommateur mondial du fruit avec plus de 16 millions de tonnes, soit 72 % du stock mondial.
Ce nouveau débouché devrait contribuer à renforcer la présence de l’industrie sud-africaine des poires dans la région asiatique qui a absorbé 22 % de ses exportations en 2021.
En Afrique du Sud, la culture de la poire occupe environ 13 000 hectares. Avec une récolte annuelle de plus de 420 000 tonnes, le pays est le second fournisseur du fruit de l’hémisphère sud après l’Argentine.
Réagissez à cet article