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Agence Ecofin
11 mars 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 11 Mars 2022 à 09:24

Il y a un peu plus d’un an, l’ancien CEO de la compagnie pétrolière publique du Ghana (GNPC) Alex Mould suggérait que le pays devrait s’engager audacieusement dans l’exploration pétrolière s’il veut porter la production actuelle d’or noir à un niveau supérieur.

Le Ghana n’a pas pu tirer de sa manne pétrolière, les avantages sociaux et économiques qu’il espérait. C’est ce qu’a révélé dans un rapport publié le mercredi 2 mars, le Public Interest and Accountability Committee (PIAC), une institution officielle chargée de gérer de façon efficace, transparente et responsable les revenus et les investissements pétroliers du pays.

Selon le document intitulé « Assessment of the Management and Use of Ghana’s Petroleum Revenues (2011-2020) », cette situation s’explique, en partie, par la croissance négative enregistrée par l’industrie pétrolière en 2016 et liée à la chute des cours du brut à partir de 2014.

A cela, s’ajoutent d’importants remboursements de frais relatifs à des travaux de remise en état du champ pétrolier Jubilee. Ceci a eu pour conséquence d’empêcher le pays d’atteindre l’objectif qu’il s’était fixé, de générer au minimum un milliard de dollars de recettes publiques à partir de 2011.

Un objectif dont le Ghana s’est rapproché en 2014 en générant 978 millions de dollars pour les caisses publiques avec un prix du baril à 98 dollars.

Depuis, c’est le statu quo. Le PIAC craint même que la situation aggrave les inégalités sociales si des mesures ne sont pas prises. Face à cet état de fait, Kwame Adom Frimpong, président du PIAC, appelle les parties prenantes à revoir, aussitôt que possible, les stratégies et réglementations du secteur pétrolier en amont, pour une meilleure redistribution.

« Les réglementations relatives au contenu local doivent être revues dès que possible. Il faut également tenir compte des récentes conversations sur la transition énergétique, qui ont commencé à avoir un impact sur les recettes du secteur, car la production sera fortement affectée », a-t-il recommandé.

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