En Côte d’Ivoire, le gouvernement s’est engagé dans une dynamique pour accroître la valeur ajoutée générée par les filières agricoles phares. Du cacao, à la noix de cajou en passant par l’hévéa, l’exécutif coordonne ses efforts avec ceux du secteur privé pour stimuler la transformation.
En Côte d’Ivoire, l’entreprise Olam Agri Hévéa à l’intention de faire passer de 44 000 tonnes à 88 000 tonnes, sa capacité de traitement de caoutchouc naturel d’ici juillet 2023. L’annonce a été faite par Mohideen Basha, directeur des achats d’Olam.
Selon les détails relayés l’Agence ivoirienne de presse (AIP), cette ambition permettra à la compagnie basée à Aniassué dans le Département d’Abengourou (Région du Moyen-Comoé) d’acheter 150 000 tonnes de fonds de tasse d’hévéa (sève d’hévéa humide).
Elle dispose actuellement d’une usine dotée d’une capacité de transformation de 6 tonnes de matière première par heure et s’approvisionne auprès d’un réseau composé de 9 000 producteurs indépendants et 150 coopératives.
Avec l’expansion de sa capacité de transformation, Olam Agri-Hévéa dénommée précédemment Société Agro-industrielle de la Comoé (Saic) devrait contribuer à l’objectif de l’exécutif visant à convertir à l’horizon 2025, l’intégralité de la récolte de latex en un produit utilisable pour les manufacturiers contre environ la moitié actuellement.
Le pays est devenu en 2020, le 4ème producteur mondial de caoutchouc derrière l’Indonésie, la Thaïlande et le Vietnam avec 950 000 tonnes de matière première.
En Côte d’Ivoire, la culture de l’hévéa occupe 165 000 personnes.
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