Au Ghana, l’agriculture est essentiellement pluviale et moins de 5 % des terres agricoles sont irriguées. Avec la fréquence des évènements climatiques extrêmes, la question de l’irrigation est devenue cruciale pour l’amélioration de la productivité agricole.
Au Ghana, l’exécutif vient de bénéficier d’une subvention de 49,3 millions $ de la part de l’Union européenne (UE) et de l’Agence française pour le développement (AFD) dans le cadre du Projet de gestion de l’eau dans l’agriculture (AWMP).
La convention de financement a été signée le jeudi 31 mars dernier entre Ken Ofori-Atta, ministre des Finances du Ghana, Christophe Cottet, directeur pays de l’AFD et Jutta Urpilainen, Commissaire de l’UE aux partenariats internationaux.
L’enveloppe servira principalement à la construction et à la réhabilitation de 35 systèmes d’irrigation, dont 15 barrages, 11 forages et 9 stations de pompage, dans le nord du pays. Ces installations permettront d’irriguer une superficie agricole de 1 300 ha dans 14 districts situés dans les régions du Haut Ghana occidental, de Savannah et du Haut Ghana oriental.
Dans la zone septentrionale du pays où 85 % de la population vit de l’agriculture, le projet fournira des sources de revenus supplémentaires à plus de 6 000 petits agriculteurs. Il devrait en outre stimuler la production agricole et contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire selon les autorités.
Au Ghana, le secteur agricole contribue à hauteur de 20 % au PIB et emploie 52 % de la population active.
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