En Afrique du Sud, le segment des agrumes est le premier contributeur aux recettes horticoles. Si elle a traversé d’importants défis ces 5 dernières années, la filière place de plus en plus de volume sur le marché mondial.
En Afrique du Sud, l’industrie agrumicole s’attend à une performance à l’exportation en 2022. Selon les récentes estimations de la CGA, principale association de la filière, les ventes sur le marché international devraient atteindre 163 millions de cartons de 15 kg, soit environ 2,47 millions de tonnes.
Ce niveau marque une progression de 4 % par rapport au résultat de la campagne précédente (161,6 millions de cartons) et signerait un nouveau record. Si ces prévisions reflètent la dynamique croissante de l’ensemble de ce segment horticole où les vergers sont en expansion continue, de nombreux observateurs soulignent que la filière devra affronter durant cette saison de nombreux vents contraires.
Pour cette nouvelle saison, les défis à relever concerneront notamment l’augmentation des coûts logistiques depuis près de deux ans liés à la pénurie de conteneurs. A cela s’ajoute une perturbation de l’accès au marché russe qui devrait conduire les exportateurs à répartir leurs cargaisons vers d’autres destinations.
Dans l’immédiat, la filière doit faire face aux conséquences liées aux inondations récentes dans la province du Kwazulu-Natal. Cet épisode a conduit à la dégradation de nombreuses voies d’accès aux terminaux du port de Durban, son principal point d’embarquement.
Pour rappel, l’Afrique du Sud est le deuxième exportateur mondial d’agrumes derrière l’Espagne. L’industrie génère environ 20 milliards de rands (1,3 milliard $) de chiffres d’affaires à l’export par an.
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