The Bangui City 2
#Actualite #AnalyseEconomique #Budget #CroissanceEconomique #Dette #Economie #Financement #Fmi #Centrafrique
Agence Ecofin
30 avril 2022 Dernière mise à jour le Samedi 30 Avril 2022 à 07:30

Malgré les efforts qui ont été faits sur certains aspects de la gestion économique de la RCA, la question des arriérés de dettes à rembourser et celle du recours à des procédures budgétaires non prévues par la réglementation constituent toujours des préoccupations.

Au terme d’une visite de travail avec les autorités de la République centrafricaine, le Fonds monétaire international (FMI) a révélé que malgré les efforts consentis sur certains aspects de la gestion économique du pays, la question des arriérés de dettes à rembourser et celle du recours à des procédures budgétaires non prévues par la réglementation constituent toujours des préoccupations.

« […] deux objectifs indicatifs – le plancher des arriérés intérieurs et les dépenses au moyen de procédures extraordinaires – n’ont pas été atteints », a fait savoir l’institution dans un communiqué publié le mardi 12 avril.

Le pays a vu le total des arriérés de sa dette s’élever à hauteur de 243,7 millions $ au quatrième trimestre 2021, prédominé par le poids de la dette extérieure allant jusqu’à 88% de ces arriérés.

S’agissant des dépenses dans le cadre des procédures exceptionnelles, le communiqué du FMI ne donne pas plus de détail. Mais la question est en discussion depuis au moins 2018, et un seuil maximum de 5% du budget hors salaires et service de la dette avait été fixé.

En ce qui concerne les signes positifs, l’institution indique que par rapport aux objectifs fixés, le gouvernement centrafricain affiche de bonnes performances, grâce à une mobilisation des recettes « légèrement » supérieure et à une meilleure exécution des dépenses. « Ils [les dirigeants, Ndlr] ont atteint tous les objectifs quantitatifs. Ils ont également respecté tous les repères structurels », peut-on lire dans le même communiqué.

Cet avis favorable du FMI ouvre la voie à la reprise des discussions avec les donateurs, d’ici juin 2022, sur des appuis budgétaires qui découleront du mécanisme de facilité élargie de crédit (FEC) qui avait déjà été approuvé en 2019. Par ailleurs, l’institution a invité les autorités à accélérer la réalisation des progrès en ce qui concerne la réconciliation nationale et la paix, afin de stimuler la croissance économique et renforcer l’inclusion et la stabilité financière. 

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *