On estime à près de 2300 km² de terres dégradées au Togo entre 2000 et 2010. Ces chiffres représentent un taux de dégradation de 23 490 ha par an. Une situation qui risque d’empirer avec le changement climatique et l’avancée du désert.
Le gouvernement togolais bénéficiera d’un financement de 5,4 millions de dollars pour lutter contre la dégradation des terres. L’information a été rendue publique par le représentant résident du PNUD au Togo, Aliou Dia, le 16 juin.
D’après le responsable, ce financement issu du Global Environment Facility servira à la mise en œuvre d’un projet de « gestion durable des terres arides » dans le nord du pays. Il permettra aussi de « soutenir la production alimentaire et les moyens de subsistance des populations », précise le gouvernement togolais.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet de gestion durable des terres et écosystèmes des zones semi-arides du nord du Togo. L’objectif de ce projet adopté en décembre dernier, est de « préserver et de restaurer les écosystèmes terrestres et les ressources connexes en évitant autant que possible la dégradation de nouvelles terres, et aussi en mettant en place des mesures pertinentes pour restaurer les terres déjà dégradées ».
Dans sa mise en œuvre, il comblera « les lacunes en capacités et cadres politiques au niveau national », réduira « la pression sur les ressources naturelles et la restauration des écosystèmes et zones agroforestières, agricoles et de pâturage » et soutiendra « les options génératrices de revenus durables sur le plan environnemental et basés sur la nature, avec un fort taux d’amélioration du développement économique résilient des femmes ». Le coût global du projet est de 15,8 millions de dollars.
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