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Agence Ecofin
7 juillet 2022 Dernière mise à jour le Jeudi 7 Juillet 2022 à 07:30

Les pertes en matière d’apprentissage constituent une manifestation des défis actuels du secteur de l’éducation en Afrique de l’Ouest et centrale. Une situation aggravée par le déficit des investissements, et la faible volonté des politiques.

Des ministres des Finances et de l’Education de 18 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale se sont engagés, le 27 juin au Ghana, en faveur d’une nouvelle stratégie de la Banque mondiale. Celle-ci offre une feuille de route pour les investissements afin d’améliorer l’apprentissage et fournir aux jeunes les compétences nécessaires pour décrocher des emplois productifs.

Selon la Banque, cette stratégie concerne le parcours dès le plus jeune âge dans un environnement stimulant qui prépare les enfants à l’apprentissage tout au long de la vie, depuis le jour où ils entrent en classe jusqu’à ce qu’à la fin de l’enseignement supérieur, avec toutes les compétences nécessaires pour obtenir un bon emploi.

Malgré de récents progrès, l’éducation en Afrique de l’Ouest et centrale est en crise, avec 80% d’enfants de 10 ans dans l’incapacité de lire, et plus de 32 millions d’enfants non scolarisés. Ce qui représente la plus grande part de toutes les régions du monde.

En plus des compétences de base, la feuille de route va se concentrer sur la nécessité d’accroître le taux d’inscription des filles dans les établissements du secondaire, de faire progresser les inscriptions dans le supérieur, particulièrement dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) et d’autres disciplines pertinentes pour les marchés du travail de la région.

Dans la mise en œuvre de cette stratégie, alors que la Banque mondiale a garanti son soutien financier et l’expertise, elle a appelé les pays engagés à faire montre de volonté politique. 

Ceux-ci pourront également compter sur le soutien d’autres organisations régionales et de partenaires du développement, notamment l’UNICEF, l’UNESCO, le Bureau des affaires étrangères du Commonwealth et du développement du Royaume-Uni (UK FCDO), l’Agence américaine pour le développement international (USAID), et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

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