En Tanzanie, la pêche joue un rôle socio-économique important. Malgré le grand potentiel dont dispose le pays, le secteur reste encore sous performant comparativement aux pays voisins.
En Tanzanie, l’exécutif a lancé le mardi 20 septembre un nouveau plan pour renforcer la productivité du secteur de la pêche dans le pays, selon le quotidien local Daily news. Ce programme d’une durée de 15 ans sera mis en œuvre en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) jusqu’en 2037.
Selon le Premier ministre, Kassim Majaliwa, l’initiative devrait permettre de faire passer la contribution du secteur au PIB à 10 % à terme contre une part estimée à 1,8 % en 2021.
Dans le cadre de cette ambition, la nouvelle feuille de route sera principalement axée sur la conservation, la gestion et l’utilisation durable des ressources halieutiques, la promotion des investissements du secteur privé dans la filière et le renforcement des capacités des infrastructures de contrôle des activités dans la zone économique maritime du pays.
« La bonne exécution de ce plan servira de catalyseur pour la croissance du secteur de la pêche et augmentera le nombre de poissons et de produits de la mer qui sont prêts à être pêchés, transformés et exportés », explique le responsable.
Les autorités tablent d’ailleurs sur une croissance de 35 % des prises de produits halieutiques maritimes qui devrait atteindre environ 639 000 tonnes à terme contre un stock actuel tournant autour de 473 000 tonnes par an.
Pour rappel, la Tanzanie possède plus de 346 000 km² d’eaux de pêche avec des ressources estimées à 2,7 millions de tonnes de poissons. Dans le pays, le secteur emploie directement près de 210 000 personnes en zone continentale et à Zanzibar d’après les données de l’OMC.
Réagissez à cet article