En pleine crise climatique les pays africains cherchent à mobiliser plus de financements pour faire face à l’insécurité alimentaire. A cet effet, le Mali vient d’obtenir des fonds de l’IDA pour un projet ciblant les zones arides de son territoire.
Le Mali bénéficiera d’un financement de 30 millions $ du Groupe de la Banque mondiale pour financer des projets liés à l’agriculture et soutenir les ménages ruraux. L’annonce a été faite par l’institution dans un communiqué publié mercredi 09 novembre.
Les fonds, qui seront décaissés par l’Association internationale de développement (IDA), s’inscrivent dans le cadre du Projet de développement de la productivité et de la diversification agricole dans les zones arides du Mali (PDAZAM). Il vise à améliorer la productivité agricole et renforcer la résilience des ménages ruraux vivant dans les zones arides des régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti.
Ce décaissement intervient dans un contexte marqué par la COP27, qui réunit actuellement 193 pays en Egypte, avec pour objectif d’accélérer les financements destinés à la lutte contre le changement climatique. Au Mali, comme dans plusieurs pays africains, les conséquences de la crise climatique se manifestent par des inondations et une forte sécheresse qui détruisent les cultures et renforcent l’insécurité alimentaire.
« Ces ressources supplémentaires augmenteront le nombre de ménages bénéficiaires de transferts monétaires directs de plus de 40 000 à 193 000 ménages, et contribueront à atténuer l’insécurité alimentaire dans laquelle ils se trouvent », a indiqué Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali. Et d’ajouter : « Les femmes jouant un rôle dominant dans l’agriculture de subsistance et dans la vente d’aliments transformés sur les marchés ruraux et urbains, les ménages dirigés par elles et les agricultrices seront ciblés pour amplifier les bénéfices du projet ».
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