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Agence Ecofin
4 décembre 2022 Dernière mise à jour le Dimanche 4 Décembre 2022 à 08:00

En Côte d’Ivoire, la superficie forestière a baissé de près de 75 % depuis les années 60 en raison de l’extension des surfaces cultivées notamment de cacao. Face à cette situation qui pénalise la biodiversité, le pays met en œuvre des initiatives pour reboiser son territoire.

En Côte d’Ivoire, l’exécutif a procédé le 23 novembre au lancement de la deuxième phase de son Projet d’investissement forestier (PIF2), rapporte l’Agence ivoirienne de presse (AIP). D’un coût total de 148 millions $, ce programme qui sera mis en œuvre au cours des sept prochaines années est financé par la Banque mondiale.

Selon Laurent Tchagba, ministre des Eaux et Forêts, l’initiative permettra de conserver et d’étendre le stock forestier à travers la restauration de 300 000 hectares de forêts dégradées dans le sud-ouest du pays ainsi qu’un programme de reboisement portant sur une superficie de 20 000 hectares dans la zone des savanes.

Ledit programme devrait en outre contribuer à améliorer les sources de revenus des populations et renforcer la conservation de la biodiversité dans quatre parcs nationaux, dont le parc national de Tai, la deuxième forêt primaire d’Afrique, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO comme réserve de biosphère.

« La stratégie consiste à laisser les communautés dans les forêts classées en faisant une bonne combinaison des arbres forestiers et des essences développées par les populations pour leur survie afin de démontrer aux partenaires notre capacité à gérer les cas difficiles et à relever les défis pour la réussite totale de ce projet », explique M. Tchagba.

Ce projet entre dans le cadre de la feuille de route de l’exécutif baptisée « Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (SPREF) ». Celle-ci ambitionne d’atteindre 20 % de couverture forestière du territoire national d’ici 2030 soit environ 6,45 millions d’hectares.

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