En Afrique, l’avocat est une culture en plein développement, portée par une forte demande du marché international. Si le Kenya et l’Afrique du Sud dominent la production et le commerce, d’autres pays entrent progressivement dans la course.
Au Rwanda, les autorités tablent sur des recettes comprises entre 8 et 9 millions $ grâce à la vente d’avocats durant l’année financière 2022/2023. L’annonce a été faite par Jean Marie Munyaneza, responsable de la division « Cultures émergentes » au Conseil national des exportations agricoles (NAEB).
Ce revenu attendu représenterait le double du résultat déjà record enregistré durant l’exercice précédent (4,5 millions $). D’après M. Munyaneza, cette prévision optimiste se base sur les investissements attendus cette année dans le développement de la production et l’augmentation des volumes à l’export pour satisfaire une demande mondiale sans cesse croissante.
Déjà en 2021/2022, les efforts déployés par le secteur privé ont permis d’écouler 2 600 tonnes d’avocats soit plus que le double du stock réalisé un an plus tôt (1 000 tonnes). Selon le responsable, cette tendance croissante d’une année sur l’autre si elle se poursuit pourrait voir le pays des mille collines engranger près de 36 millions $ à l’horizon 2025.
Un montant qui pourrait lui permettre de rejoindre le cercle des principaux exportateurs africains d’avocats qui comprend déjà le Kenya, l’Afrique du Sud, le Maroc et la Tanzanie. Une telle performance ferait également de l’avocat, l’un des principaux moteurs de la filière horticole avec l’oignon, le piment, la tomate, la carotte, les champignons et l’aubergine.
Pour rappel, ce segment a généré en 2021/2022, 43 millions $ de revenus, soit environ 7 % des devises d’exportation du secteur agricole.
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