Mogadiscio
#Developpement #Fmi #Afrique #Somalie
Agence Ecofin
21 décembre 2022 Dernière mise à jour le Mercredi 21 Décembre 2022 à 08:00

La Somalie, qui fait face actuellement à une grave crise alimentaire et au choc climatique mondial, multiplie les réformes en vue d’y faire face. Les autorités du pays sont accompagnées dans leurs efforts par des partenaires au développement.

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le décaissement de 8,9 millions $ en faveur de la Somalie, afin de soutenir le pays dans la mise en œuvre de son plan national de développement. L’information a été rendue publique par le Fonds mercredi 7 décembre sur son site web.

Ce financement intervient dans le cadre d’un accord entre Mogadiscio et le FMI visant à soutenir les efforts du pays dans le cadre de l’initiative PPTE. Il s’agit d’une facilité élargie de crédit et d’un mécanisme élargi crédit de financement d’une durée de trois ans (2020-2023), au terme desquels la Somalie bénéficiera de financements globaux d’un montant d’environ 395,5 millions $. Ce nouveau décaissement porte le financement du Fonds au gouvernement somalien à environ 393,2 millions $.

Selon la note d’information, le Fonds se dit satisfait « de l’engagement des autorités somaliennes en faveur des réformes économiques et du processus PPTE », malgré la grave crise alimentaire et les chocs climatiques que subit actuellement le pays.

« Les administrateurs [du FMI, Ndlr] notent positivement que les performances du programme ont été solides et saluent les progrès constants des autorités dans le cadre du processus PPTE, qui préparent le terrain pour l’atteinte du point d’achèvement à la fin de 2023. Ils encouragent les autorités à poursuivre la mise en œuvre en temps voulu des déclencheurs restants du point d’achèvement de l’initiative PPTE et à finaliser les accords d’allégement de la dette avec tous les créanciers », indique le communiqué du FMI.

L’institution financière préconise, toutefois, le renforcement des capacités de la Banque centrale en matière de réglementation et de supervision financières, la finalisation du cadre juridique des industries extractives, le renforcement du contrôle des terres et des biens immobiliers du gouvernement et la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. L’objectif, à terme, étant de « renforcer la résilience aux chocs climatiques, de faire progresser la mise en œuvre du plan de développement national et de promouvoir l’approfondissement et l’inclusion financière, tout en maintenant la viabilité budgétaire ».

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *