Au Burkina Faso, le maïs est la seconde céréale produite après le sorgho. Dans le pays, l’abondance de l’offre fournit des opportunités aux investissements dans le segment de la transformation.
Au Burkina Faso, l’entreprise agroalimentaire Agroserv spécialisée dans la transformation du maïs vient de bénéficier d’une enveloppe de 12,2 millions $ octroyée conjointement par 4 institutions financières. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 8 décembre dernier.
Dans les détails, la firme d’investissement Oikocredit basée aux Pays-Bas et le groupe d’investissement français, Investisseurs & Partenaires (I&P) fourniront 6,2 millions $ tandis que le reste du montant sera apporté par l’institution financière belge de développement BIO et EDFI AgriFI (AgriFI), la facilité d’investissement de l’UE dédiée aux PME agricoles dans les pays en développement.
Ce nouvel investissement permettra à Agroserv de financer la construction d’une usine de transformation de maïs à Bobo-Dioulasso dans le cadre d’une stratégie visant à faire passer la capacité de traitement de l’entreprise à plus de 160 tonnes par jour contre un niveau actuel tournant autour de 50 tonnes.
En outre, l’entreprise prévoit également de se diversifier dans des produits à plus forte valeur ajoutée, notamment la farine à haute teneur énergétique, la farine de maïs précuite et les protéines de soja.
Grâce à ce nouveau projet, les responsables de l’entreprise indiquent que l’effectif des petits exploitants enrôlés dans ses programmes d’approvisionnement local devrait doubler à 12 000 dans les prochaines années.
Fondée en 2008, Agroserv transforme et commercialise une grande variété de produits à base de maïs sur le marché burkinabè, dont le gritz destiné aux brasseries, la farine de maïs et la semoule destinée à la consommation humaine ou encore le son de maïs qui rentre dans la composition des aliments pour animaux.
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