En Côte d’Ivoire, la filière anacarde est la seconde source de devises du secteur agricole après le cacao. Si la production est en pleine progression, le segment de la transformation est aussi sur une pente ascendante grâce à la politique d’industrialisation déployée depuis une décennie.
En Côte d’Ivoire, l’industrie de transformation de la noix de cajou continue d’enchaîner les performances. Selon Kobenan Adjoumani, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, plus de 218 000 tonnes de la matière première ont été traitées en 2022, un niveau en hausse d’environ 60 % par rapport au stock de l’année 2021 (136 854 tonnes).
D’après le responsable qui s’exprimait en marge du lancement des préparatifs de la 4èmeédition du Salon international des équipements et technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA), ce volume représente également 21,25 % de la production totale de noix. Une véritable progression comparativement à la situation enregistrée en 2018 où seulement 9 % de la récolte était transformée localement.
Plus globalement, il faut noter que la dynamique du segment de la transformation en 2022 vient conforter la place de 3ème transformateur mondial d’anacarde arraché par la nation éburnéenne au Brésil l’année précédente.
D’après les observateurs, le prochain défi pour le pays sera de parvenir à traiter durant la prochaine campagne environ 30 % de sa production. Cet objectif s’il était réalisé serait un véritable tremplin pour les ambitions des autorités qui veulent parvenir à un taux de transformation de 50 % d’ici 2025.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire exporte principalement ses amandes vers le Vietnam, l’Inde, les USA, l’Indonésie et la Chine.
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