Nairobi
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Agence Ecofin
30 janvier 2023 Dernière mise à jour le Lundi 30 Janvier 2023 à 16:01

Plus de 60% des Kényans vivent dans des quartiers précaires dépourvus d’infrastructures adéquates, d’après l’AFD. Afin d’améliorer leurs conditions de vie, le gouvernement kényan et ses partenaires mènent depuis 2010 un projet en vue de garantir un meilleur accès aux infrastructures de base.

Le gouvernement français financera un programme de 48,7 millions d’€ visant à améliorer les conditions de vie des populations vivant dans les quartiers précaires au Kenya. L’information a été rendue publique par l’Agence française de développement (AFD) le 12 janvier.

Ce financement est destiné à la réalisation d’infrastructures, notamment les routes, le drainage, les pistes de collecte d’eau et d’assainissement et l’éclairage public. Il sera également mis en œuvre l’amélioration de la sécurité foncière par la délivrance de titres de propriété. 154 quartiers précaires du pays sont visés par cette initiative, qui bénéficiera à plus de 1,2 million d’habitants. Ce programme constitue la seconde phase d’un vaste projet dénommé Kenya Informal Settlements Improvement Project (Kisip).

« Le projet Kisip 2 visera également l’élaboration de programmes de développement communautaire, la mise en œuvre de micro-projets comme la réhabilitation d’espaces publics ou la gestion des déchets solides, et la formation des jeunes à l’utilisation d’outils numériques pour recueillir des informations utiles à la restauration des quartiers », indique la note d’information.

Dans sa première phase, entre 2010 et 2020, le projet a eu un impact positif sur les conditions de vie de « 1,3 million d’habitants de 14 zones urbaines », selon l’AFD. L’Agence indique, en outre, que « 125 525 titres de propriété ont été délivrés et 220 km de voies d’accès ont été construits ». L’objectif du projet, in fine, est d’assurer un meilleur accès aux infrastructures de base et de réhabiliter les espaces publics.

Notons que le projet Kisip est financé, selon les données de la Banque mondiale, à hauteur de 165 millions $, dont 100 millions issus des fonds de l’Association internationale de développement (IDA). D’autres investisseurs tels que la Swedish international development cooperation agency (Sida) sont également impliqués dans sa mise en œuvre.

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