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melanie
3 février 2023 Dernière mise à jour le Vendredi 3 Février 2023 à 08:00

Un partenariat entre le gouvernement djiboutien et le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (France) permet à dix étudiants issus du continent africain de se former et de travailler sur un projet spatial pour l’Etat de Djibouti. Avec le projet « hydrosat », le CSUM s’apprête à lancer les deux premiers nanosatellites de la République de Djibouti en 2023. Une avancée environnementale majeure pour le pays.

Ce programme d’acquisition de compétences dans le domaine spatial mis en place en étroite collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche de Djibouti a pour but de concevoir deux nanosatellites qui viendront répondre aux besoins du CERD en termes de collecte de données. 

Plus précisément, ces deux satellites jumeaux baptisés « 1A » observeront les confins du Lac Assal, du Mont Moussa Ali, les bords de la mer Rouge et du Golfe d’Aden. Ils auront pour objectif de collecter des données climatiques pour l’État de Djibouti. 

Une entreprise qui pourrait s’avérer essentielle et indispensable pour le territoire africain qui pourront détecter de manière très précise grâce à ces deux nanosatellites les zones qui souffrent de sécheresse et qui n’ont plus de ressources en eau. Prévu en 2023, le lancement de ces deux outils spatiaux aura lieu en deux phases. Le premier en juin et le deuxième en septembre. 

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Dix étudiants djiboutiens formés au CSUM sur le projet « Hydrosat » !

Depuis 2020, dans le cadre d’un partenariat entre le gouvernement djiboutien et le Centre Spatial Universitaire de Montpellier, dix étudiants originaires de la République de Djibouti, formés à l’Université de Montpellier travaillent exclusivement sur le projet des nanosatellites « 1A ».

On retrouve des techniciens et des ingénieurs en étude qui se perfectionnent au sein des locaux de la Fondation Van Allen et du CSUM.

Un premier pas important pour la République de Djibouti qui souhaite à terme posséder sa propre agence spatiale ainsi que pour le CSUM qui renforce sa position de centre formateur des acteurs spatiaux pour l’avenir du pays et son lien avec le territoire africain. Dans cette perspective, de nouveaux projets de ce type vont voir le jour avec des partenariats avec le Sénégal et l’Afrique du Sud.   

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