Au Sénégal, le lait en poudre est le deuxième produit agroalimentaire le plus importé après le riz. Si dans le pays, l’industrie locale est encore embryonnaire, les initiatives s’enchaînent pour améliorer l’offre locale.
Au Sénégal, le président Macky Sall a officiellement réceptionné le 4 février dernier, un lot de 1 200 génisses gestantes à haut potentiel laitier importé depuis l’étranger au profit des opérateurs locaux. Ce stock de vaches de race normande, montbéliarde, brune des Alpes, holstein et jersiaise a coûté à l’exécutif une enveloppe de 1,2 milliard Fcfa.
L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat public-privé mis en œuvre par le gouvernement en collaboration avec l’Association nationale pour l’intensification de la production laitière (ANIPL). Ce programme qui a débuté en 2017 permet chaque année l’importation par l’ANIPL d’un effectif de génisses subventionnées à hauteur de 30 % par le gouvernement.
D’après Macky Sall, l’exécutif supportera à partir de 2024, 50 % du coût d’achat des génisses et prévoit de porter l’effectif importé à 2 500 en vue de renforcer les acquis de sa collaboration avec l’ANIPL et d’améliorer le niveau de la production locale de lait.
Pour rappel, le Sénégal est le second importateur de produits laitiers d’Afrique de l’Ouest derrière le Nigeria.
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