Soutenue par l’investisseur axé sur l’Afrique de l’Est, Dob Equity, l’entreprise Power, qui connecte des travailleurs à des fournisseurs de services financiers, veut conquérir de nouveaux marchés au-delà du Kenya et de la Zambie, et financer cette expansion avec de nouveaux financements mobilisés.
Power Financial Wellness, une entreprise de fintech active au Kenya, a annoncé la levée de 3 millions $ en financement de démarrage. La plateforme, qui met en relation des employés et des travailleurs indépendants avec des fournisseurs de services financiers, prévoit d’utiliser cette ressource pour accélérer sa croissance au Kenya et en Zambie, ainsi que pour renforcer sa présence dans d’autres pays d’Afrique australe, de l’Est et de l’Ouest.
Son cofondateur et directeur général, Brian Dempsey, a souligné la nécessité de développer des solutions financières globales pour améliorer la santé et le bien-être financiers des travailleurs formels et des travailleurs des économies en pleine croissance.
Ce financement est le premier de l’année dirigé par Dob Equity, un investisseur néerlandais qui ne travaille qu’en Afrique de l’Est et qui est présent au Kenya dans de nombreux secteurs tels que la santé, l’agriculture, les services financiers et la gestion des déchets.
Power Financial Wellness revendique avoir déjà intégré plus de 70 employeurs sur sa plateforme, représentant plus de 40 000 travailleurs au Kenya. La fintech se développe également sur le marché zambien en collaborant avec des banques pour fournir des services bancaires et financiers numériques aux entreprises et aux employés.
Bien que l’inclusion financière se soit nettement améliorée au Kenya ces dernières années, avec environ 84 % des adultes ayant accès à des produits et services financiers en 2021, la santé financière des populations s’est dégradée. Selon Financial Sector Deepening Kenya (FSD Kenya), seuls 17 % des Kényans étaient en bonne santé financière en 2021, contre 39 % en 2016.
Les principaux facteurs de cette détérioration sont les taux d’intérêt élevés et le manque de transparence financière. La situation n’est pas très différente dans plusieurs autres pays de l’Afrique subsaharienne.
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