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Agence Ecofin
19 mars 2023 Dernière mise à jour le Dimanche 19 Mars 2023 à 07:42

Le gouvernement ougandais veut accélérer sa transformation numérique dans le cadre de son programme de développement socioéconomique. Kampala avait entamé son voyage vers la numérisation en 2016, notamment avec le soutien financier de la Banque mondiale.

Le gouvernement ougandais a obtenu un prêt de 1 800 milliards de shillings (486,7 millions USD) auprès de la Banque mondiale pour étendre l’accès à Internet dans le pays. C’est ce qu’a révélé la semaine dernière Charles Oleny Ojok, directeur général adjoint de la National Planning Authority (NPA).

Ce financement servira à mettre en œuvre le projet de connectivité à l’échelle nationale. Le projet commencera dans le courant de l’année. Il verra l’extension de la dorsale nationale de fibre optique afin de connecter toutes les zones rurales et les zones difficiles d’accès de l’Ouganda.

« Le Parlement et le Cabinet ont tous deux donné leur accord au ministère des Finances pour qu’il aille de l’avant et obtienne ce prêt. Cette initiative est l’une des plus importantes, car elle transformera le pays tout entier et fournira une connectivité aux foyers, aux entreprises et aux entités gouvernementales dans tout l’Ouganda », a déclaré M. Ojok.

Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’ambition du gouvernement ougandais d’accélérer la transformation numérique en vue de soutenir la reprise économique, de créer des opportunités illimitées pour la jeunesse et de réaliser la « Vision 2040 ».

Par ailleurs, Kampala avait déjà bénéficié du soutien financier de la Banque mondiale pour son Programme régional d’infrastructures de communication (RCIP) lancé en 2016. Ledit programme a coûté 775 millions $ et a permis à l’Ouganda de jeter les bases de sa digitalisation.

L’extension de l’infrastructure télécoms nationale devrait notamment permettre de combler les lacunes de l’infrastructure actuelle et d’améliorer la couverture de la population ougandaise en services télécoms à haut débit tout en réduisant les coûts. Cela permettra d’accélérer la pénétration des services mobiles et de l’Internet dans le pays. 

Selon les dernières statistiques de la Commission ougandaise des communications (UCC), les taux de pénétration du mobile et de l’Internet sont de 69 % et 53 %, respectivement.

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