Au Kenya, l’horticulture représente la troisième source de devises étrangères du pays après le thé et le tourisme. Les performances du secteur dépendent fortement de la dynamique des ventes en Europe, son principal débouché.
Au Kenya, l’industrie horticole a engrangé des recettes de 120,3 milliards de shillings (925 millions $) en 2022, soit 10 % de moins qu’un an plus tôt. C’est ce que rapporte BusinessDailyAfrica qui cite des données provisoires de la Banque centrale (CBK).
À l’origine de cette baisse de performance, le contexte économique morose marqué par une forte inflation au niveau de l’Union européenne (UE) et du Royaume-Uni qui absorbent d’ordinaire 45 % des expéditions horticoles kenyanes. Cette situation a érodé le pouvoir d’achat des consommateurs et induit une faible demande pour les produits horticoles sur ces deux destinations.
Selon les détails fournis par la CBK, les ventes de légumes ont chuté de 30 % en volume et de 25 % en valeur tandis que les expéditions des fleurs coupées ont diminué de 6,3 % en volume et de 10 % en valeur. Il faut noter que la catégorie des fruits qui a bénéficié d’un accès au marché chinois pour les avocats au cours de l’année, fait mieux que résister affichant pour sa part une croissance de 4,5 % de ses ventes en valeur.
Au Kenya, le secteur horticole fournit des sources de revenus à plus de 6 millions de personnes.
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