Le nouveau fonds sera abondé par des institutions de financement du développement, dont la Banque africaine de développement et l’Agence française de développement, ainsi que par le gouvernement nigérian et des investisseurs privés.
La présidence nigériane a annoncé, dans un communiqué publié le 15 mars, le lancement d’un fonds doté de 672 millions de dollars pour soutenir les jeunes entrepreneurs dans les domaines des technologies et des industries créatives.
Le nouveau fonds, qui cible les jeunes porteurs de projets âgés de 15 à 35 ans, a été lancé dans le cadre du Programme national de développement des entreprises dans les domaines des technologies numériques et des industries créatives (DCEP), a-t-on précisé de même source.
« Le DCEP est une initiative gouvernementale visant à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat dans les technologies numériques et les industries créatives, et en particulier la création d’emplois », a déclaré le vice-président Yemi Osinbajo (photo), lors d’une cérémonie organisée à Abuja à l’occasion du lancement du fonds.
Le nouveau fonds sera financé par le gouvernement fédéral, des investisseurs privés et des institutions de financement du développement.
Selon la présidence nigériane, la Banque africaine de développement (BAD) apportera 170 millions de dollars, contre 116 millions de dollars de l’Agence française de développement (AFD) et 70 millions de dollars de la Banque islamique de développement (BID).
Par l’intermédiaire de l’Industrial Bank of Nigeria, le gouvernement fédéral décaissera 45 millions de dollars alors que des investisseurs privés apporteront 271 millions de dollars.
Le Nigeria compte le plus grand nombre de start-up en Afrique. Ces jeunes pousses réussissent souvent à lever des fonds auprès des firmes de capital-risque et des banques étrangères, mais peinent à obtenir des financements auprès des banques locales très attachées à l’obtention de garanties réelles.
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