En Afrique de l’Ouest, le marché de l’huile de palme est dominé par le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Si les deux premières nations dominent respectivement la production et les exportations, le troisième pays est celui qui dépend le plus des importations.
Au Ghana, les importations d’huile de palme sont attendues à 400 000 tonnes en 2022/2023. C’est ce qu’indique le Département américain de l’agriculture (USDA) dans son dernier rapport sur la filière oléagineuse dans l’ex-Gold Coast. Ce volume anticipé serait en hausse 54 % comparativement au stock enregistré un an plus tôt (260 000 tonnes).
Selon l’organisme américain, la hausse des achats sur le marché mondial est liée à une production qui sera moindre alors que la consommation sera plus importante que l’année précédente. Dans les détails, l’offre devrait se contracter de 9 % à 300 000 tonnes du fait d’une baisse des rendements des palmiers. Cette situation est liée à une fertilisation inadéquate des palmiers dans un contexte de hausse des coûts d’engrais ainsi qu’à la sécheresse.
De son côté, la consommation est prévue pour progresser légèrement à 510 000 tonnes du fait de la demande alimentaire qui compte pour près 90 % de l’utilisation domestique. Globalement, l’essentiel des achats du Ghana devrait s’effectuer auprès de la Côte d’Ivoire, le premier exportateur de la denrée en Afrique de l’Ouest. D’ordinaire, l’ex-Gold Coast absorbe chaque année, 15 % des expéditions totales de la nation éburnéenne.
Au Ghana, la culture du palmier à huile s’effectue sur plus de 380 000 hectares. Le pays est le troisième producteur africain d’huile de palme derrière le Nigeria et la Côte d’Ivoire.
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