Le gouvernement kényan prévoit notamment de poser 100 000 km de fibre optique, de créer 25 000 points d’accès Wi-Fi publics, de numériser ses services… Pour financer ces projets, il a sollicité l’appui de la Banque mondiale et des investisseurs privés.
La Banque mondiale va financer à hauteur de 390 millions USD la mise en œuvre de la première phase projet d’accélération de l’économie numérique du Kenya. L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué publié le mercredi 5 avril.
Cette première phase qui s’étendra de 2023 à 2028 se concentrera notamment sur l’élargissement de l’accès à l’Internet à haut débit à travers le pays ; la numérisation de l’éducation et de certains services gouvernementaux ainsi que le renforcement des compétences numériques de la population.
Ce financement de la Banque mondiale intervient quelques semaines après que le gouvernement kényan a sollicité le soutien de l’institution de Bretton Woods pour financer son « projet d’autoroute numérique » dont la mise en œuvre nécessite environ 600 millions USD. L’initiative traduit la vision affichée du président William Ruto de mettre la technologie numérique au service du développement socio-économique du Kenya. Ainsi, plusieurs investissements sont prévus en partenariat avec le secteur privé pour faire du pays une référence en matière de transformation numérique en Afrique d’ici 2027.
« L’élargissement de l’accès aux technologies et services numériques est une voie transversale pour accélérer la croissance économique et la création d’emplois, améliorer la prestation de services et renforcer la résilience. Le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya vise à rendre la croissance du pays plus équitable en réduisant les disparités en matière de compétences numériques et de connectivité, et en élargissant le marché numérique », a expliqué Keith Hansen, directeur de la Banque mondiale pour le Kenya, le Rwanda, la Somalie et l’Ouganda.
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