Le dirigeant japonais devrait se rendre en Egypte, au Ghana, au Kenya et au Mozambique pour évoquer le renforcement de la coopération entre le continent et les pays du G7, dont le Japon assure la présidence tournante, cette année.
Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, effectuera une tournée en Afrique fin avril pour renforcer la coopération entre le continent et le groupe des sept économies les plus avancées du monde (G7), dont le Japon assure la présidence tournante, a annoncé le porte-parole du gouvernement japonais, Hirokazu Matsuno, ce 11 avril.
Hirokazu Matsuno, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue à Tokyo, a précisé que cette tournée conduira Fumio Kishida en Egypte, au Ghana, au Kenya et au Mozambique.
Il a également indiqué que la tournée, qui aura lieu durant les vacances de la Semaine d’or (une semaine de vacances au Japon prévue du 29 avril au 5 mai, Ndlr), intervient avant le prochain Sommet du G7, qui se tiendra du 19 au 21 mai à Hiroshima (Japon).
« La coopération avec les principaux pays africains pour s’attaquer aux problèmes internationaux est significative pour le Japon », a déclaré Hirokazu Matsuno.
Estimant que l’Afrique demeure sous-représentée dans les divers organes de gouvernance mondiale, malgré son poids économique et démographique grandissant, le Premier ministre japonais avait plaidé en décembre dernier pour l’octroi d’un siège permanent à l’Union africaine (UA) au sein du groupe des vingt plus grandes économies de la planète (G20).
« L’admission de l’Union africaine au sein du G20 est importante, étant donné le rôle grandissant des pays africains dans la communauté internationale », avait-il déclaré à l’issue d’une rencontre avec le président sénégalais et président en exercice de l’Union africaine d’alors, Macky Sall, à Tokyo.
Lors de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-8), qui s’est tenue en août 2022 à Tunis, le Japon avait annoncé 30 milliards de dollars d’investissements en Afrique sur trois ans et la formation de plus de 300 000 Africains dans plusieurs domaines, pour tenter de contrer l’influence de son puissant rival chinois sur le continent.
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