african american 5296037 1280
#Entreprises #Mobiles #Telecoms #Telephonie #Afrique #Zimbabwe
Denys Bédarride
4 mai 2023 Dernière mise à jour le Jeudi 4 Mai 2023 à 11:35

Econet multiplie des investissements pour maintenir sa position de leader du marché de la téléphonie mobile zimbabwéen. La société a récemment signé un accord avec Ericsson pour la modernisation de son infrastructure de réseau.

L’opérateur télécoms zimbabwéen Econet Wireless contrôlait 69,9 % du parc national d’abonnés à la téléphonie mobile à la fin du mois de décembre 2022, selon le dernier rapport annuel de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (POTRAZ). Ce chiffre affiche une hausse de cinq points de pourcentage par rapport à décembre 2021 où la société détenait 64,9 % de parts de marché.

Econet Wireless doit cette croissance à l’augmentation du nombre de ses abonnés actifs qui est passé de 9,25 millions en décembre 2021 à 9,98 millions en décembre 2022, en hausse de 7,9 %. Pendant ce temps, ses concurrents NetOne et Telecel ont perdu 12,3 % et 26,9 % de leurs parcs d’abonnés respectifs. Ils comptent désormais 3,9 millions et environ 390 000 abonnés respectivement.

Econet affiche une certaine résilience malgré la pression opérationnelle qui pèse sur les opérateurs télécoms zimbabwéens en raison du contexte économique local difficile. Entre décembre 2012 et décembre 2022, la société a ajouté 1,9 million d’abonnés et acquis 6,4 % de parts de marché supplémentaires. Sur la même période, NetOne a ajouté 1,9 million d’abonnés tandis que Telecel en a perdu 2,1 millions.

La croissance du parc d’abonnés d’Econet peut être également attribuée aux investissements réalisés par l’opérateur télécoms dans son infrastructure de réseau. En 2021, la société s’est engagée dans une course à l’extension du réseau télécoms avec son rival NetOne. En février dernier, elle a conclu un nouvel accord de partenariat avec la société technologique suédoise Ericsson pour moderniser son infrastructure de réseau à travers le pays.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *