Au Nigéria, le blé est la principale céréale importée. Avec l’accroissement de la facture des achats, les initiatives fleurissent aussi bien de la part du gouvernement que des acteurs privés pour améliorer la production.
La campagne 2023/2024 sera-t-elle historique pour la filière blé au Nigéria ? C’est ce qu’anticipe le Département américain de l’agriculture (USDA) dans son dernier rapport sur le marché céréalier de la première économie africaine.
Selon les prévisions de l’agence, le pays pourrait récolter jusqu’à 156 000 tonnes de la graminée pour le compte de ladite saison, soit 40 % de plus que le volume précédent. Cette hausse devrait découler d’une progression des superficies emblavées de 30 % à 130 000 hectares en raison des prix incitatifs à la production.
En effet, rapporte l’USDA, l’Association nationale des minotiers (FMAN) a conclu un mémorandum d’entente (MoU) avec l’Association des producteurs de blé (WFAN) pour acheter la céréale auprès des agriculteurs locaux à des tarifs compétitifs qui prendront en compte les coûts de production et le rendement.
En outre, la FMAN s’est engagée auprès de 6 semenciers pour obtenir en quantité suffisante des semences améliorées et cultiver la céréale sur une superficie de 10 000 hectares à la fois en saison sèche et en saison des pluies au cours de l’année fiscale 2023/2024. Ce projet devrait concerner 4 300 agriculteurs dans les États de Kano, Jigawa, Sokoto, Kebbi, Zamfara, Bauchi et Kaduna.
Au Nigéria, les besoins de consommation de blé s’élèvent à plus de 5,3 millions de tonnes par an.
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