En Tanzanie, l’industrie horticole fournit 38 % des recettes d’exportation du secteur agricole, mais reste encore sous exploitée. Dans le pays, l’exécutif souhaite numériser les processus d’exportations en vue d’accélérer et améliorer la commercialisation de ces catégories de produits.
En Tanzanie, l’exécutif vient de signer un protocole d’accord avec les Pays-Bas pour stimuler les expéditions de produits horticoles. Ce nouveau partenariat porte notamment sur l’adoption et la promotion de la certification électronique (E-cert) en remplacement des certificats phytosanitaires papier délivrés par le Service national de la santé des plantes (PHS) dans le secteur.
Selon les informations relayées par le quotidien local The Citizen, le projet sera mis en œuvre par l’Organisation nationale de protection des végétaux (ONPV), l’Autorité nationale chargée de la santé des plantes et des pesticides (TPHPA) et l’Autorité néerlandaise chargée de la sécurité des aliments et des produits de consommation (NVWA).
L’initiative vise notamment à améliorer l’efficacité du commerce des produits horticoles qui jusque-là est confronté à un certain nombre de défis avec la certification papier. Ceux-ci concernent entre autres, les lenteurs administratives, le retard dans le processus de dédouanement des marchandises, les risques de fraudes et de falsification ainsi que les risques de détérioration et de pertes des papiers.
D’après les données de la Banque centrale de Tanzanie (BOT), les recettes d’exportations horticoles ont chuté de 22 % pour s’établir à 289,6 millions $ en 2022, alors que l’exécutif ambitionne de faire passer ce chiffre à 2 milliards $ à l’horizon 2030.
Dans le pays, les principales cultures horticoles sont entre autres, la tomate, le chou, l’avocat, l’oignon, la carotte, la pomme de terre et la mangue. La filière tanzanienne exporte principalement ses produits vers les marchés d’Europe, du Moyen-Orient ainsi que dans les pays voisins d’Afrique orientale et australe.
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