Au Niger, la culture de la tomate est encore majoritairement saisonnière. L’objectif des autorités est de développer l’irrigation de cette culture maraîchère pour assurer la disponibilité de l’offre sur toute l’année.
Au Niger, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Hassoumi Massoudou et l’Ambassadrice italienne Emilia Gatto ont signé le 17 juin dernier, un accord de financement de 3 millions d’euros (3,3 millions $) pour la mise en œuvre d’un projet de développement de la culture de tomate, rapporte l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Ce projet intitulé « Projet de Petite Irrigation pour le Développement de la Production de la Tomate » (PPI/DPT) sera déployé à travers 4 communes dans les régions de Tahoua et Maradi. Il consiste concrètement en l’aménagement de 100 hectares de terres agricoles irriguées avec une gestion rationnelle de l’eau grâce aux équipements de pompage solaire.
Une fois achevée, cette initiative permettra selon les autorités d’assurer une production régulière de tomates sur toute l’année dans les régions ciblées et d’accroître le niveau de l’offre local pour améliorer la satisfaction des besoins du marché intérieur.
Le projet prévoit aussi des interventions sur le segment de la transformation, la création de valeur ajoutée et la commercialisation en vue d’aider les opérateurs locaux à accroître leurs revenus.
Au Niger, la tomate est cultivée sur une superficie de plus de 11 000 hectares, principalement dans les régions de Tahoua, Maradi et Niamey. Dans le pays, la production totale est estimée à plus de 300 000 tonnes par an, d’après les données officielles.
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