Au Mozambique, la noix de coco est la principale culture arboricole de rente, avec l’anacarde. Troisième producteur africain de la noix après le Ghana et la Tanzanie, la filière mozambicaine suscite l’intérêt d’opérateurs privés qui souhaitent investir dans le segment de la transformation.
Au Mozambique, Pio de Matos, gouverneur de la province de Zambezie a donné le 29 juin dernier le coup d’envoi pour les travaux de construction d’une unité de transformation de noix de coco basée dans le district de Mocubela, situé dans le nord de la province.
Occupant un site d’une superficie 50 hectares, cette nouvelle unité dont le coût total est estimé à 4,8 millions $, est financée par l’entreprise agroalimentaire East Agro filiale de la compagnie minière russe Tazetta Ressources.
Selon les informations relayées par le quotidien local Club of Mozambique, l’usine une fois opérationnelle devrait traiter 20 000 tonnes de noix de coco par jour pour fournir de l’huile de cuisson, de l’eau de coco, la fibre de coco et du coprah (pulpe de coco séchée).
D’après, Milena Silva, directrice générale de East Agro, ce nouvel investissement permettra notamment de stimuler et de repositionner la culture de cocotier dans la région ainsi que d’améliorer les revenus des agriculteurs. En outre, l’usine est également prévue pour créer 400 nouveaux emplois permanents et employer 4000 travailleurs saisonniers.
Au Mozambique, les plantations de cocotiers occupent une superficie de plus de 84 600 hectares. D’après les données de la FAO, le pays d’Afrique australe a produit plus de 246 300 tonnes de la noix en 2021.
Réagissez à cet article