En attendant la modernisation de tout leur réseau ferroviaire, vieux de plusieurs années et ne répondant plus aux standards de sécurité actuels, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso se penchent sur le développement des infrastructures routières pour tirer parti de leur proximité.
Le gouvernement burkinabé et l’entreprise chinoise de génie civil CCECC (China Civil Engeneering Construction Corporation) ont signé le 29 juin un mémorandum d’entente relatif à la construction de la route Ouagadougou – Bobo-Dioulasso. Selon Olivia ROUAMBA, ministre burkinabé des Affaires étrangères, cette convention vient en prélude à un accord final qui débouchera sur la réalisation de ce projet routier initié depuis 2011 à la suite du traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Cette route forme un trajet de 332,53 km et constitue la section burkinabè de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. C’est un axe principal qui raccorde les 2 pays dont les économies sont historiquement liées. La Côte d’Ivoire sert en effet de relais principal pour les échanges du Burkina avec le reste du monde. Actuellement, la proportion la plus importante du trafic transit du port d’Abidjan est en provenance ou à destination de ce pays.
Selon les statiques officielles, la valeur des échanges commerciaux entre ces deux Etats est passée de 256 milliards FCFA en 2013 à près de 348 milliards FCFA en 2019 avant l’éruption de la pandémie de Covid-19.
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