Le gouvernement ougandais multiplie les initiatives pour accélérer l’adoption de l’Internet alors que le taux de pénétration est de 53 %. L’exécutif a récemment contracté un prêt d’environ 496 millions $ auprès de la Banque mondiale pour réaliser cet objectif.
Le gouvernement ougandais a procédé à une réduction de 50 % du coût des données qu’il fournit par le biais de la fibre optique de l’infrastructure dorsale nationale qui passe de 70 $ à 35 $. C’est ce qu’a révélé Chris Baryomunsi, ministre des TIC et de l’Orientation nationale, le 1er août, lors d’un point de presse avec l’Autorité nationale des technologies de l’information de l’Ouganda (NITA-U). L’ajustement tarifaire a pris effet le même jour.
Selon le ministre, « cette réduction de prix signifie que les agences du gouvernement connectées au NBI [l’infrastructure dorsale nationale de transmission de données, Ndlr] consommeront l’Internet au prix le plus bas du marché ».
La mesure s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement ougandais pour accélérer la transformation numérique en vue de soutenir la reprise économique, de créer des opportunités illimitées pour la jeunesse et de réaliser la « Vision 2040 ». En mars dernier, l’exécutif a reçu 1 800 milliards de shillings (496,2 millions USD) de la Banque mondiale pour étendre l’accès à Internet dans le pays. Le projet prévoit l’extension de la dorsale nationale de fibre optique afin de connecter toutes les zones rurales et les zones difficiles d’accès.
« Nous prévoyons que l’effet d’entraînement de la réduction des prix du gouvernement influence le coût moyen du marché et, par conséquent, fasse baisser les tarifs pour les utilisateurs finaux, qu’il s’agisse d’entreprises ou de citoyens », affirme Hatwib Mugasa, directeur général de la NITA-U.
Pour rappel, l’Ouganda compte 23,5 millions d’abonnés actifs aux services Internet selon les dernières statistiques de la Commission ougandaise des communications (UCC). Ce chiffre représente un taux de pénétration de 53 %.
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