La vente de participations de l’Etat dans plusieurs entreprises devrait être notamment réalisée par le biais d'introductions en Bourse ou de cessions de parts à des investisseurs stratégiques.
Le gouvernement nigérian envisage de céder des participations dans une vingtaine d’entreprises publiques pour mobiliser des ressources budgétaires et améliorer la gouvernance de ces entités, a rapporté Bloomberg, mardi 15 août, citant un dirigeant de l’agence gouvernementale chargée de la gestion des actifs appartenant à l’État.
« La Nigerian National Petroleum Corporation fait partie des entreprises concernées par la cession de participations de l’Etat », a précisé Armstrong Takang, le directeur général de la Ministry of Finance Incorporated (MOFI), indiquant que l’agence envisage des options telles que la cession de parts à des investisseurs stratégiques et des introductions en bourse.
« Des participations majoritaires seront cédées au secteur privé dans certaines entreprises. La principale considération du gouvernement est de créer de la valeur plutôt que de conserver le contrôle. Il est préférable pour nous de détenir 49 % d’une entreprise très performante que 90 % d’une entité qui ne l’est pas assez », a-t-il ajouté.
Armstrong Takang a d’autre part révélé que la MOFI « est en train de nommer des cabinets d’évaluation, des conseillers financiers, des avocats, des banquiers et d’autres consultants pour gérer les différents aspects des transactions ».
La cession de participations de l’Etat dans plusieurs entreprises publiques constitue l’une des réformes engagées par le nouveau président Bola Tinubu pour relancer l’économie nigériane. Ces réformes comprennent également la suppression des subventions sur le carburant, qui obligeaient l’Etat à emprunter massivement pour maintenir les produits énergétiques à des prix artificiellement bas, ainsi que l’unification du taux de change de la monnaie nationale.
Fondée en 1959, la Ministry of Finance Incorporated gère environ 130 actifs appartenant à l’Etat dans des secteurs tels que les infrastructures, les services financiers, l’énergie et l’industrie.
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