Dans l’industrie mondiale de l’avocat, l’Asie est considérée comme la future grande destination d’achat. L’Afrique du Sud, deuxième exportateur africain du fruit après le Kenya, veut aussi se positionner sur ce marché en commençant par la Chine.
En Afrique du Sud, Thoko Didiza, la ministre de l’Agriculture, de la Réforme agraire et du Développement rural a signé le 22 août un accord avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, autorisant les exportations d’avocats sud-africains vers le pays d’Asie.
Cette signature met un terme à des pourparlers entamés entre les autorités des deux pays depuis le début de l’année 2023. Pour la filière sud-africaine, le feu vert de la Chine est une opportunité pour diversifier ses débouchés et réaliser ses ambitions de croissance. En effet, l’Afrique du Sud exporte principalement sa récolte du fruit vers l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni qui absorbent tous deux plus de 90 % de ses envois.
« L’accès à la Chine est une étape essentielle pour stimuler la croissance des exportations d’avocats sud-africains. Cela aura un effet multiplicateur qui se traduira par une croissance de l’emploi, des compétences et du développement économique, en particulier dans les zones rurales de notre pays où la majorité des avocats sont produits », explique Thoko Didiza.
En signant un accord avec la Chine, la nation arc-en-ciel comble un peu son retard sur le Kenya qui a noué une entente depuis 2019 et a commencé à exporter ses fruits vers l’empire du Milieu en 2022.
En Afrique du Sud, l’Association des producteurs d’avocats (SAAGA) table sur une croissance de 23 % des expéditions d’avocats à 80 000 tonnes d’ici la fin 2023.
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