L’exécutif qui souhaite doubler l’offre locale de la denrée à l’horizon 2030, mise aussi sur un renforcement de la transformation de la denrée et prévoit de mettre en place une usine de transformation de lait cru dans le comté de Narok.
Au Kenya, l’exécutif prévoit de mettre en place une usine de transformation de lait cru dans le comté de Narok. C’est ce qu’a révélé Simon Chelugui, ministre des Entreprises coopératives, des Microentreprises et des petites Entreprises, le 28 août dernier.
D’un coût total de 750 millions de shillings (5,2 millions $), la nouvelle usine sera installée sur un site de 12 hectares. Ce projet sera mis en œuvre en coopération avec la société publique New Kenya Co-Operative Creameries (New KCC), deuxième acteur du marché des produits laitiers après la Brookside Dairy Limited.
Pour son approvisionnement en matières premières, l’unité devrait principalement compter sur la production de plus de 300 coopératives laitières opérant dans le comté. Par ailleurs, elle est prévue pour créer plus de 1200 emplois directs et indirects dans la région.
Selon M. Chelugui, ce nouvel investissement s’inscrit dans le cadre de la première phase de réalisation d’un programme de l’exécutif visant à réduire le poids des intermédiaires dans la commercialisation et fournir un débouché plus rentable aux agriculteurs.
« En construisant les usines, nous éliminerons le colportage du lait, où les agriculteurs vendent un litre de lait pour seulement 30 shillings (0,2 $). Le prix d’achat standard que proposeront les usines ne sera pas inférieur à 50 shillings (0,34 $) », explique le responsable. La deuxième phase du projet prévoit la construction de deux autres unités de transformation dans les comtés de Baringo et de Kericho.
Au Kenya, l’exécutif ambitionne de faire passer la production nationale de lait frais à 12 milliards de litres à l’horizon 2030 contre un stock tournant autour de 5,8 milliards de litres en 2022, selon les données officielles.
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