Le Kenya, grand précurseur de la mobilité verte en Afrique de l’Est avec le Rwanda, continue d’attirer par des politiques incitatives des entreprises internationales pour l’aider à concrétiser ses ambitions en la matière.
Uber, la plateforme américaine de covoiturage, a lancé au Kenya son premier service de motos électriques en Afrique, sous le nom de Electric Boda. Cette nouvelle offre forte d’une flotte de 3 000 motos s’aligne sur les politiques de l’entreprise qui affirme vouloir atteindre le niveau zéro émission de carbone à l’horizon 2040.
D’ici fin 2023, le service sera déployé dans d’autres pays tels que le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Ouganda, la Tanzanie et l’Afrique du Sud, a déclaré Kagiso Khaole, DG d’Uber pour l’Afrique subsaharienne. Selon lui, cela permettra de réduire de 30 à 35% les coûts d’exploitation pour les conducteurs de taxis-motos, et les utilisateurs de la plateforme paieront 15 à 20% de moins que pour un trajet à moto Uber ordinaire.
Le Kenya fait partie des pionniers de la mobilité verte en Afrique de l’Est. Avec des mesures incitatives, le pays parvient depuis quelques années à attirer des start-up locales et internationales dans de nombreux projets de transport personnel ou collectif plus propres.
Le mois dernier, le président William Ruto avait émis le souhait de voir les initiatives de l’Etat en ce sens porter des fruits plus rapidement, notamment faire passer le nombre de motos électriques en circulation de 2 000 actuellement à plus de 200 000 d’ici fin de 2024.
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