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Agence Ecofin
5 octobre 2023 Dernière mise à jour le Jeudi 5 Octobre 2023 à 08:00

Le Burkina n’est pas un pays producteur de pétrole brut, mais souhaite avoir une plus grande maîtrise de ses approvisionnements énergétiques dans un contexte de sanctions imposées par la CEDEAO.

Le Burkina Faso devrait bénéficier du soutien de l’Iran pour la construction d’une raffinerie de brut sur son territoire. La nouvelle a été annoncée mardi 5 septembre par le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, à la sortie d’une rencontre à Téhéran, avec Olivia Rouamba, la ministre burkinabé des Affaires étrangères.

« Il a été convenu, lors de la réunion avec la ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, qu’une raffinerie serait construite grâce à la coopération entre les ingénieurs et les experts des deux pays, sur la base des accords signés précédemment », a déclaré le ministre iranien lors d’un point de presse tenu en marge de la rencontre.

D’après ce dernier, les parties prenantes sont tombées d’accord pour que l’installation envisagée soit approvisionnée grâce à du brut iranien, le Burkina n’étant pas un pays producteur d’hydrocarbures.

Aucun détail précis n’a filtré quant aux modalités financières des potentiels contrats pétroliers qui interviendront entre les deux États. Javad Owji a néanmoins évoqué les intérêts de l’Iran pour les ressources minières dont dispose le Burkina.

Il n’est donc pas exclu que ces ressources soient prises en compte dans la formalisation d’un accord entre l’Iran et le Burkina. Un deal qui, s’il est mis en œuvre, devrait aider le pays africain à mieux répondre aux besoins en carburant de la population.

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