En Côte d’Ivoire, la viande bovine est la source de protéine animale privilégiée de la population après le poisson. Dans le pays qui importe plus de la moitié de ses besoins de consommation, les autorités multiplient les interventions pour renforcer la filière.
En Côte d’Ivoire, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a donné le 15 septembre dernier à Bouaké, le coup d’envoi officiel du « Projet de construction de complexes abattoirs et de marchés de bétail » (Pro-Abattoirs).
Selon les détails relayés par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), ce nouveau programme gouvernemental d’un coût total de 6,8 milliards de francs CFA (11 millions $) sera mis en œuvre au cours des trois prochaines années sur la période 2023-2026.
Il s’orientera vers le financement de la construction et l’équipement de quatre nouveaux abattoirs modernes et marchés à bétails sur le territoire ainsi que la réhabilitation de deux autres abattoirs déjà existants.
Selon les autorités, l’initiative entend améliorer la qualité des produits d’élevage et harmoniser les rapports entre l’activité d’abattage et l’environnement urbain. Elle devrait également permettre de renforcer les capacités des acteurs de la filière bétail et viande.
Selon les données officielles, la production de viande et abats comestibles en Côte d’Ivoire couvre environ 45 % des besoins de consommation du pays. En 2021, la nation éburnéenne a importé 168 000 tonnes de viandes et abats comestibles d’une valeur de 75,7 milliards de francs CFA (123,3 millions $), d’après les données compilées par la BCEAO.
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