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#Aide #Developpement #UnionEuropeenne #Ethiopie
Agence Ecofin
8 novembre 2023 Dernière mise à jour le Mercredi 8 Novembre 2023 à 07:00

L’aide européenne, qui avait été suspendue, à la suite de l’éclatement du conflit du Tigré, servira à soutenir la croissance verte, le développement humain inclusif, l’amélioration de la gouvernance et la consolidation de la paix dans le pays.

L’Union européenne a promis, le 3 octobre, le décaissement d’une aide de 680 millions de dollars en faveur de l’Ethiopie, d’ici 2027, pour soutenir la croissance verte, le développement humain inclusif, l’amélioration de la gouvernance et la consolidation de la paix dans ce pays.

L’accord relatif à ce programme d’aide a été signé à Addis-Abeba par la commissaire européenne chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, et le ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide.

« L’Éthiopie est engagée dans un processus de paix, de justice transitionnelle et de réforme. L’Union européenne a toujours soutenu ces initiatives », a déclaré Mme Urpilainen à l’issue de la signature de l’accord.

Le programme d’aide, qui avait été suspendu en janvier 2021, en raison d’un conflit survenu en novembre 2020 entre le gouvernement central et des groupes rebelles dans la région du Tigré, sera désormais mis en œuvre sur la période 2024-2027.

Ce conflit a pris fin en novembre 2022 avec la signature d’un accord de paix entre les deux parties, qui prévoit notamment le désarmement des forces rebelles, le rétablissement de l’autorité fédérale au Tigré et la réouverture des accès à cette région plongée dans une situation humanitaire catastrophique.

La mise en œuvre de cet accord conclu sous l’égide de l’Union africaine (UA) est jusqu’ici sur la bonne voie comme en atteste le récent retrait du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), parti des autorités rebelles de cette région du nord de l’Ethiopie, de la liste des organisations terroristes.

Le bilan humain du conflit demeure opaque, mais Amnesty International l’a décrit comme « l’un des plus meurtriers au monde ». Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, avait, quant à lui, avancé le chiffre de 600 000 à 800 000 personnes tuées, ce qui ferait de la guerre au Tigré l’une des plus dévastatrices du XXIe siècle.

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