Le poisson est une source de protéine privilégiée dans de nombreux pays côtiers en Afrique de l’Ouest. Parmi les nations qui affichent un important niveau de consommation par habitant dans la région, figurent le Sénégal et la Gambie.
Le Sénégal et la Gambie ont signé le 16 septembre, un accord visant à renforcer leur collaboration dans le secteur de la pêche, après 45 jours de négociations entre les représentants des deux parties, rapporte l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dans le cadre de ce nouveau partenariat, les deux pays ont principalement convenu de s’allouer réciproquement 250 licences d’embarcations motorisées au profit des opérateurs de pêche artisanale.
En ce qui concerne la pêche industrielle, l’accord autorise les chalutiers à des limites maximales de capture annuelles de 1 300 tonneaux de jauge brute (TJB) de crevettes, 1 300 TJB de poissons et céphalopodes côtiers, 1 000 TJB de poissons pêchés en eaux profondes et 500 TJB pour la pêche pélagique côtière dans les eaux territoriales des deux pays.
« Cet accord et son protocole d’application comportent des innovations permettant de rationaliser l’effort de pêche, d’améliorer les revenus tirés de l’activité et de renforcer le partenariat bilatéral en matière de surveillance de pêche, d’aquaculture, de valorisation des produits, de formation et de recherche halieutique », explique Pape Sagna Mbaye, ministre des Pêches et de l’Économie maritime.
« Nous sommes contents d’être ici pour profiter de l’expérience, des facilités du Sénégal et bénéficier de leur solidarité. À travers ce protocole, ils vont nous aider au niveau de la surveillance des eaux marines et sur les licences de pêche ainsi que pour l’évaluation de notre stock de poissons », ajoute pour sa part Musa Drammeh, son homologue gambien.
Avec un littoral d’environ 712 km, le Sénégal possède l’une des zones de pêche les plus riches au monde. Pour sa part, la Gambie exploite un littoral d’environ 80 km pour la pêche maritime.
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