huile de palme
#Agriculture #HuileDePalme #Production #Nigeria
Agence Ecofin
29 novembre 2023 Dernière mise à jour le Mercredi 29 Novembre 2023 à 07:00

Le Nigeria est le premier producteur africain d’huile de palme et le 5ème au monde après l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et la Colombie. En dépit de cette position, le pays reste encore loin de satisfaire sa consommation qui est la plus importante du continent.

Au Nigeria, les achats d’huile de palme en provenance de Malaisie ont atteint 234 324 tonnes entre janvier et septembre dernier. C’est ce qu’indiquent les données commerciales du Conseil malaisien de l’huile de palme (MPOC), consultées par l’Agence Ecofin.

Ce volume est en hausse de plus de 65 % d’une année sur l’autre et dépasse déjà l’ensemble du stock importé par le pays d’Afrique de l’Ouest auprès du second producteur mondial de l’oléagineux durant l’année 2022 (227 000 tonnes).

Avec ce niveau, le Nigeria s’est affirmé sur les 9 premiers mois de cette année, comme la 4ème plus importante destination pour l’huile de palme malaisienne sur le continent africain derrière le Kenya (615 944 tonnes), la Tanzanie (283 888 tonnes), Djibouti (245 710) et devant l’Égypte (214 788 tonnes).

Il faut souligner que la vigueur des achats sur la période sous revue intervient alors même que les autorités nigérianes imposent un droit d’importation de 35 % sur les acquisitions du produit sur le marché international afin de stimuler l’industrie locale.

Malgré les opportunités économiques liées à la croissance continue de la demande sur le marché pour la consommation aussi bien humaine qu’industrielle, la filière n’arrive pas encore à satisfaire les besoins qui tournent autour de 1,8 million de tonnes chaque année pour une production avoisinant les 1,4 million de tonnes.

En dehors des gros acteurs asiatiques, le Nigeria compte aussi sur d’autres pays comme la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Togo et le Cameroun. Un commerce transfrontalier informel important s’est ainsi développé avec ses voisins et profite aussi bien aux petits producteurs qu’aux importateurs qui y débarquent leurs cargaisons avant réexportation vers le Nigeria pour échapper aux droits de douane.

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