Le Kenya est le premier producteur de lait en Afrique. Dans le pays, l’industrie locale a encore de nombreuses possibilités de croissance.
Au Kenya, le Conseil laitier (KDB) a lancé le 11 novembre, la nouvelle feuille de route pour la durabilité de l’industrie laitière sur la période 2023-2033 à Nairobi. Cette nouvelle stratégie élaborée avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ambitionne notamment de faire passer la production laitière à 10 millions de tonnes à terme, contre un niveau actuel tournant autour de 5,8 millions de tonnes.
D’après Mithika Linturi, ministre de l’Agriculture et du Développement de l’élevage, il est aussi prévu d’accroître le taux de commercialisation de lait de 30 à 50 %. Selon le responsable, les interventions seront axées sur l’amélioration de l’accès des éleveurs aux aliments pour animaux et aux services vétérinaires en vue de doubler la production journalière de lait frais par vache à près de 14 litres.
« La productivité de notre important cheptel laitier est inférieure à 7 litres par jour, ce qui est faible par rapport aux normes mondiales et il sera plus facile d’augmenter la production de lait dans le pays en doublant la production par vache qu’en augmentant le nombre de vaches laitières », explique Mithika Linturi.
Au Kenya, le cheptel laitier compte environ 5,1 millions de têtes de vaches d’après les données du ministère de l’Agriculture. Plus de 2 millions de petits exploitants laitiers opèrent dans la filière.
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