La réduction du quota de production d’un producteur africain de brut comme le Nigéria était âprement discutée alors que le pays multiplie, depuis plusieurs mois, les efforts pour atteindre son quota OPEP qui était jusqu’ici d’environ 1,8 million b/j.
Le quota de production d’or noir du Nigéria qui est jusqu’ici le premier producteur africain de brut, passe à 1,5 million b/j pour 2024, contre 1,78 million b/j pour 2023, un niveau duquel le pays ne s’est d’ailleurs jamais vraiment approché malgré toutes les initiatives prises ces derniers mois pour y parvenir.
Cette décision fait suite à la rencontre, jeudi 30 novembre, des pays membres de l’OPEP+. Une réunion qui avait d’ailleurs été reportée en raison de l’opposition du Nigéria, mais aussi de l’Angola et du Congo-Brazzaville, à une réduction de leurs quotas de production, synonyme de baisse des revenus potentiels.
Finalement, le Nigéria échappe au quota de 1,38 million b/j initialement proposé en juin 2023. Quant à l’Angola et au Congo-Brazzaville, leur quota de production est respectivement fixé à 1,11 million b/j et 277 000 b/j. Des plateaux qui, comme celui du Nigéria, ont été déterminés sur la base d’évaluations indépendantes réalisées par IHS, Wood Mackenzie et Rystad Energy.
Pour ce qui est du Nigéria, l’enjeu pour les autorités est d’œuvrer désormais à l’atteinte régulière du nouveau quota de production fixé par l’OPEP. Un niveau que le géant pétrolier a d’ailleurs pu atteindre en septembre et en octobre.
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