rizière
#Agriculture #Riziculture #Kenya
Agence Ecofin
3 février 2024 Dernière mise à jour le Samedi 3 Février 2024 à 07:00

Au Kenya, le riz est la troisième céréale importée après le blé et le maïs. Alors que la production couvre moins de 20 % des besoins de consommation, le développement de l’irrigation agricole est l’un des principaux axes d’intervention du gouvernement pour accroître la récolte.

Au Kenya, la récolte de paddy s’est élevé 234 000 tonnes en 2023, affichant une hausse de 22 % par rapport à l’année dernière (192 300 tonnes). L’information a été révélée par le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Irrigation, le 19 janvier.

Selon les autorités, cette croissance de la production rizicole d’une année sur l’autre est attribuable au développement de nouveaux programmes rizicoles qui ont permis une augmentation de la superficie dédiée à la culture de la céréale au sein du périmètre d’irrigation de Mwea, principale zone rizicole du pays.

Les données du ministère indiquent d’ailleurs que le volume d’eau collecté et stocké pour l’irrigation en 2023 a augmenté de 20 % avec le Projet de stockage d’eau pour l’irrigation domestique piloté par l’Autorité nationale de l’irrigation depuis 2018 ainsi que l’entrée en service depuis octobre 2022 du barrage de Thiba basé dans la région de Mwea. 

À travers l’intensification des investissements dans l’irrigation, le Kenya ambitionne de porter la production locale de paddy à plus de 440 000 tonnes d’ici 2029. Pour l’heure, le pays dépend encore à hauteur de plus de 80 % des importations pour ses besoins de consommation de riz blanchi qui se chiffrent à près de 800 000 tonnes par an.

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