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#Economie #Hydrocarbures #Inflation #Gabon
Agence Ecofin
28 février 2024 Dernière mise à jour le Mercredi 28 Février 2024 à 10:29

La croissance du PIB réel sera essentiellement tirée par les investissements prévus dans le secteur des hydrocarbures et la hausse de la consommation des ménages dans un contexte de reflux de l’inflation. 

La croissance de l’économie gabonaise devrait atteindre 4% en 2024 contre une estimation de 2,9% faite en 2023, grâce notamment aux importants investissements attendus dans le secteur des hydrocarbures et sur le segment de la hausse de la consommation des ménages. C’est ce qu’estime Fitch Solutions Country Risk & Industry Research dans un récent rapport.

Les principaux projets dans le secteur des hydrocarbures concernent le développement par BW Energy du gisement pétrolier en mer Hibiscus/Ruche dans la zone de licence de Dussafu, et la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié par Perenco dont le coût s’élève à un milliard de dollars US.

Par ailleurs, la construction du barrage hydroélectrique de Kinguele Aval devrait démarrer cette année après l’obtention par le Gabon d’un premier financement auprès de la Banque africaine de développement (BAD) en novembre 2023.

L’amélioration attendue du rythme de croissance de l’économie gabonaise sera également tirée par la hausse la consommation des ménages dans un contexte de baisse des pressions inflationnistes. Fitch Solutions prévoit un reflux de l’inflation, à 2,4% en 2024 contre 3,6% en 2023.

La filiale de l’agence de notation Fitch Ratings spécialisée dans la recherche et l’analyse des données financières s’attend également à ce que les autorités militaires au pouvoir depuis le coup d’État du 30 août dernier poursuivent les efforts visant à renforcer leur légitimité auprès de la population, en augmentant les salaires des fonctionnaires et en améliorant les prestations sociales, ce qui soutiendra la consommation des ménages.

Pour 2025, Fitch Solutions prévoit un ralentissement de la croissance du PIB réel du pays d’Afrique centrale, à 3,6%, en raison notamment d’une hausse plus modérée (1%) de la production des hydrocarbures, qui devrait passer de 229 000 barils par jour cette année (+5,7%) à 231 600 barils par jour l’année prochaine.

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