Au Cameroun, le blé est la deuxième céréale importée après le riz. Les acteurs opérant sur le segment de la transformation intensifient leur investissement dans la production de farine.
Au Cameroun, le groupe industriel turc Imas a achevé en décembre dernier le projet de construction d’une usine de transformation de blé pour le compte du minotier World Food Industry. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 26 février sur le site du groupe turc.
Basée à Douala, cette nouvelle unité est dotée d’une capacité de transformation de 160 tonnes de blé par jour en farine. Selon les détails fournis par l’entreprise, l’usine produit deux types de farine qui sont distribués aux supermarchés locaux et aux chaînes de boulangerie affiliées à World Food Industry, dans plus de 40 localités du pays.
« Le projet est réalisé sur une base clé en main. L’ensemble du processus de l’usine peut être géré de manière centralisée par un système d’automatisation, depuis la réception du blé jusqu’à l’emballage de la farine. Cette technologie permet même à l’équipe après-vente d’Imas de se connecter à l’usine à distance à tout moment, pour des services d’assistance à distance, y compris l’assistance technique, le dépannage et la vérification », peut-on lire dans le communiqué.
Plus largement, il s’agit de la deuxième usine de transformation de céréales de World Food Industry qui est conçue par le turc Imas. La première basée à Yaoundé a été livrée en 2021 avec la même capacité de traitement (160 tonnes/jour). En 2022, le Cameroun a importé 920 400 tonnes de blé d’après les données compilées par l’Institut national de la statistique (INS).
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