gaz naturel
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Agence Ecofin
18 mars 2024 Dernière mise à jour le Lundi 18 Mars 2024 à 07:00

Pour maintenir le cap, la Société nationale des hydrocarbures du Cameroun annonçait en 2022 le forage d’environ 3 puits supplémentaires, « afin de soutenir de nouvelles augmentations soutenues de la production ».

Les recettes d’exportations de GNL du Cameroun ont grimpé en flèche en 2022, d’après le rapport sur le commerce extérieur de l’Institut national de la statistique. « Le gaz naturel liquéfié connaît une ascension fulgurante avec une croissance vertigineuse de 148,8%. Les recettes générées par les exportations se chiffrent à 631,5 milliards FCFA en 2022, contre 253,8 milliards un an plus tôt, constituant ainsi 18,1% du total des recettes d’exportations » indique le rapport.

Si l’INS ne détaille pas les raisons de cette performance commerciale du gaz produit au large de la cité balnéaire de Kribi, via l’unité flottante de liquéfaction Hilli Episeyo, Investir au Cameroun analyse que cette hausse est parallèle à celle significative de la production. En effet, de 1,2 million de tonnes annuelles initialement, la production du Hilli Episeyo fût officiellement annoncée à 1,4 million t en 2022, puis 1,6 million t en 2023.

Selon les projections du producteur Golar LNG et ses partenaires, le Camerounais Société nationale des hydrocarbures et le français Perenco, cette augmentation de la production sera soutenue jusqu’en 2026. La Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) renchérit en prévoyant la barre de 5 millions de tonnes atteinte en 2026.

Les cours mondiaux du gaz naturel ont également soutenu l’embellie des recettes d’exportation du Cameroun en 2022. Selon les données de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale), le cours est ressorti à 40 $/mmbtu au 3ème trimestre 2022, avant de redescendre à 28,6 $/mmbtu au 4ème, puis à 17,9 $/mmbtu lors du 1er trimestre 2023.

Cette bonne tenue des cours du gaz naturel en 2022 s’explique non seulement par les effets post-Covid, mais aussi et surtout par le déclenchement du conflit russo-ukrainien qui a entrainé une limitation des exportations du gaz russe vers l’Union européenne.

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